La toute première phase d’une reprise est particulièrement importante, car elle implique que vous passiez par une bonne auto-analyse, côté mindset et aspirations profondes, mais aussi que vous ayez une approche méthodique de certains points économiques et administratifs bien particuliers.
Aujourd’hui, nous vous proposons donc un petit focus sur cette étape déterminante pour la suite des opérations…
Anticipation et préparation
Tout commence par une étude globale de votre propre personne :
- Quelles sont vos forces ? Il peut s’agir de compétences techniques, d’aptitudes transversales comme le management ou la gestion de projets, de qualités reconnues comme une grande capacité de travail, etc.
- Quelles sont vos faiblesses ? Il peut s’agir de carences dans certains domaines, de traits de caractère qui sont considérés comme des défauts par votre entourage, etc.
Quelles sont vos motivations ? Vous devez à la fois comprendre ce qui vous pousse à détenir une entreprise, tout en ayant une vision assez claire de vos objectifs majeurs : voulez-vous sauver des emplois, faire de gros profits, reprendre une activité que vous ne voulez pas voir disparaître, un peu tout ça à la fois ?
Quels sont les secteurs qui vous passionnent ? Pas besoin d’être peintre pour reprendre une entreprise de décoration intérieure, mais idéalement, il est bon que le secteur dans son ensemble vous intéresse un minimum, et d’autant plus si vous avez l’intention de gérer vous-même votre future société.
À défaut, vous risquez de perdre toute motivation, une fois la reprise effectuée, car vous n’aurez pas l’inspiration nécessaire pour faire évoluer l’entreprise. Si les connaissances peuvent toujours s’acquérir, l’intérêt apparaît rarement tout seul, par magie. C’est donc important d’y réfléchir en amont.
Cette auto-analyse vous servira ensuite à créer votre première liste d’entreprises susceptibles de vous convenir.
Formation et accompagnement
Devenir chef d’entreprise est ouvert à tous et ne requiert pas nécessairement de diplômes spécifiques, mais cela ne veut pas dire non plus que ça s’improvise ! Qu’il s’agisse de connaissances légales ou comptables, de savoir-être nécessaires pour encadrer des salariés ou négocier avec des fournisseurs, ou encore de savoir-faire indispensables dans le secteur d’activité qui vous intéresse… un minimum de maîtrise et/ou de préparation s’impose.
Pour cela, deux approches sont complémentaires :
- La formation personnelle. Elle va vous permettre d’élever votre niveau de connaissances et vos compétences en matière de reprise et de gestion au quotidien d’une entreprise, de façon générale, mais aussi vous permettre de mieux connaître le secteur d’activité que vous visez.Certaines formations sont généralistes (elles sont universellement valables dans tous les domaines), tandis que certaines sont spécifiques (elles s’appliquent uniquement à certains secteurs). À vous d’évaluer vos besoins prioritaires, en fonction de votre profil et de votre projet.
- L’accompagnement. Il consiste à obtenir des conseils précis de la part de professionnels, comme des avocats, des experts-comptables ou des organismes spécialistes de la reprise, afin de ne pas perdre de temps inutilement et de bâtir un projet de reprise cohérent et solide. Cela va vous aider à bâtir un bon business plan, par exemple.
Cette phase préparatoire est à organiser soigneusement et nous vous conseillons de ne surtout pas la bâcler, si vous voulez que votre projet aboutisse dans les meilleures conditions possibles.
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